En 2022, des tensions intercommunautaires entre les Teke, qui se considèrent comme propriétaires des villages situés le long du fleuve Congo, et les Yaka, venus s'installer après eux, se sont transformées en affrontements et en massacres.
Présentés comme membres de la communauté Yaka, les mobondo sont accusés de prendre une part active dans ces violences qui ont fait des centaines de morts, de part et d'autre.
Depuis mi-2023, l'État interdit à tout journaliste d'enquêter sur ce conflit. Préalablement, plusieurs équipes de journalistes, dont l'AFP, avaient été empêchées par les services de sécurité congolais d'entrer dans la province du Maï-Ndombe.
Les témoignages en provenance de la zone où ont eu lieu les affrontements samedi divergent sur les circonstances.
Certains accusent les mobondo d'avoir lancé un assaut contre la position des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) à Kinsele, au cours duquel les miliciens auraient trouvé la mort.