Le projet de résolution soumis par 10 membres élus, l'Algérie, l'Équateur, le Guyana, Malte, le Mozambique, la Corée du Sud, la Sierra Leone, la Slovénie et la Suisse, a été soumis au vote des 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU.
S'exprimant avant le vote, la représentante permanente du Guyana auprès des Nations unies, Carolyn Rodrigues-Birkett, a souligné que le projet de résolution était le résultat de semaines de négociations entre les membres du Conseil de sécurité des Nations unies.
Elle a rappelé que le projet de résolution avait été préparé en raison de la situation humanitaire désastreuse à Gaza.
Ce dernier a notamment affirmé que le Hamas avait jusqu'à présent rejeté plusieurs accords proposés et a critiqué l'absence de condamnation de l'attaque du 7 octobre du Hamas dans le projet de résolution.
Le projet de résolution réclame un accès immédiat aux services de base et à l'aide humanitaire pour la population civile dans la bande de Gaza, dénonçant toute tentative d'affamer les Palestiniens.
Les États-Unis avaient déjà opposé leur veto à trois résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, présentés en octobre 2023, décembre 2023 et février 2024.