- 15.11.2024, vendredi
- 03:54
Les pays producteurs, menés par l'Arabie Saoudite et la Russie, devraient discuter de l'opportunité de reconduire les réductions volontaires de production pétrolière de 2,2 millions de barils par jour jusqu'au second semestre de l'année 2024.
Les cours du pétrole ont fait des progrès marginaux lors des échanges matinaux de ce lundi, avant la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés, connue sous le nom d'OPEP+, attendue pour le 2 juin.
Les pays producteurs devraient discuter de la reconduction de leur politique de réduction volontaire de la production de pétrole pour le reste de l'année.
Le baril de brut Brent, référence internationale, s'est échangé à 82,03 dollars le baril à 10 h 46 heure locale (07 h 46 GMT), avec une hausse de 0,23 % par rapport au cours de clôture du vendredi, qui avait conclu la journée à 81,84 dollars le baril.
Le baril américain de référence, le West Texas Intermediate (WTI), s'est pour sa part échangé à 77,90 dollars le baril, avec une hausse de 0,23 % par rapport au cours du vendredi, qui avait clôturé les échanges à 77,72 dollars le baril.
La prochaine réunion de l'OPEP+ a été reportée d'un jour, et elle devrait avoir lieu par vidéoconférence, selon une annonce faite par l'OPEP dans la journée du vendredi.
Les pays producteurs, menés par l'Arabie Saoudite et la Russie, devraient discuter de l'opportunité de reconduire les réductions volontaires de production pétrolière de 2,2 millions de barils par jour jusqu'au second semestre de l'année.
Cependant, selon Daniel Hynes, stratège en matières premières auprès d'Australia and New Zealand Banking Group, beaucoup d'incertitudes entourent la demande de brut à un moment où l'hémisphère nord aborde la haute saison des vacances et des voyages.
"Si les voyages de vacances aux États-Unis devraient atteindre un sommet post-COVID, l'amélioration de l'efficacité énergétique et les véhicules électriques pourraient maintenir une demande faible de pétrole. Cela pourrait être compensé par l'augmentation du transport aérien. La demande de carburéacteur a atteint son plus haut niveau depuis 2019, pour cette période de l'année, selon les données de l'EIA",
a déclaré Hynes dans une note envoyée par courrier électronique.
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