Le Nikkei 225, l'indice vedette de la Bourse de Tokyo, a terminé lundi au-delà des 40.000 points pour la première fois (+0,5% à 40.109,23 points), dans la foulée des gains à Wall Street en fin de semaine dernière.
Rien ne semble arrêter ces temps-ci le Nikkei, qui a bondi de 20% depuis le début de l'année et dépassé le mois dernier ses précédents plus hauts historiques qui dataient de décembre 1989.
Plusieurs vents favorables expliquent cette ascension fulgurante, dont la faiblesse persistante du yen, qui gonfle les bénéfices des entreprises japonaises à l'international tout en laissant leurs actions bon marché pour des investisseurs étrangers.
Le marasme des marchés financiers chinois et la quête de placements autres que chinois à cause des risques géopolitiques profitent aussi à la Bourse de Tokyo.
Par ailleurs, les entreprises nippones rétribuent leurs actionnaires davantage que par le passé, avec des dividendes plus généreux et des programmes de rachats d'actions plus fréquents.
L'indice élargi Topix a en revanche baissé lundi de 0,12% à 2.706,28 points.
Nissan prêt à sauver Fisker ?
Nissan (-1,04%) serait en négociations avancées concernant un éventuel investissement de plus de 400 millions de dollars de sa part dans la start-up américaine de véhicules électriques Fisker, en difficulté financière, selon l'agence Reuters.
La transaction potentielle porte sur un investissement dans la start-up, le co-développement d'une ou plusieurs plateformes de véhicules électriques et la production en Amérique du Nord, a précisé la société.
Repli du yen
Le dollar montait à 150,33 yens vers 06H20 GMT contre 150,12 yens vendredi à 21H00 GMT.
L'euro se négociait pour 163,03 yens contre 162,69 yens en fin de semaine dernière, et la monnaie européenne cotait 1,0844 dollar contre 1,0837 dollar vendredi.
Vers 06H15 GMT le prix du baril de WTI américain cédait 0,16% à 79,84 dollars et le baril de Brent de la mer du Nord était stable à 83,55 dollars.