L'équipe de France de basket a subi sa première défaite en préparation aux JO 2024 face à l'Allemagne (70-65) à Montpellier.
L'équipe de France de basket a concédé sa première défaite en préparation aux Jeux olympiques après deux larges victoires, battue lundi à Montpellier par l'Allemagne (70-65) en l'absence de Victor Wembanyama.
Faciles vainqueurs de la Türkiye (96-46) puis de l'Allemagne chez elle (90-66), les Bleus ont pu mesurer le travail restant à accomplir en vue des JO (26 juillet-11 août), notamment dans la construction de leur jeu.
Ainsi que le vide laissé par "Wemby", forfait en raison d'un syndrome viral après deux premières sorties de haut vol (24 et 25 points).
D'autant que Nicolas Batum, titularisé au poste d'ailier-fort en l'absence du prodige de San Antonio, a rapidement été handicapé par trois fautes, et que Guerschon Yabusele a passé le deuxième quart-temps sur le banc après s'être fait mal au genou droit en toute fin de premier quart-temps.
"Continuer à avancer"
Confortablement en tête en milieu de deuxième quart-temps (37-25, 16e) dans le sillage d'un Bilal Coulibaly saignant (11 points), ils ont connu un gros trou d'air jusqu'à la mi-temps (39-39), après laquelle l'Allemagne a maintenu sa domination pour compter neuf longueurs d'avance en début de dernière période (62-53, 32e).
Ils sont revenus en retrouvant de l'agressivité en défense, notamment avec la rentrée en jeu d'Isaïa Cordinier, et en trouvant de l'adresse longue distance, avec Batum (11 points) en capitaine exemplaire (62-64, 35e puis 65-67 à deux minutes de la fin).
Mais ils ne sont ensuite plus parvenus à trouver la mire et ont mal maîtrisé le "money-time", Mathias Lessort manquant notamment deux lancers-francs (secteur en souffrance avec un 7/18 dont 1/7 pour Lessort) qui leur auraient permis de revenir à un point (65-68) à l'entrée de la dernière minute.
De Colo en difficulté
Au rayon individualités, Nando De Colo, retenu lundi dans le groupe de 12 pour les JO, n'a guère rassuré sur sa capacité à tenir la distance au plus haut niveau international.
Honoré avant le match pour sa 200e sélection, le meneur-arrière de l'Asvel a effectué deux entrées insipides dans le deuxième et dernier quart-temps (aucun point et aucune passe décisive, une balle perdue en 12 minutes).
Mais le meilleur marqueur français du Mondial-2023 s'est éteint après la pause (aucun point, 3/12 au tir dont 2/8 longue distance), comme les Bleus, dont la réaction est attendue vendredi à Décines-Charpieu (Rhône) face à la Serbie. Avec "Wemby"?