Lundi, environ 100 morts et des centaines de blessés ont été signalés, à la suite des affrontements armés ayant éclaté entre l'armée soudanaise et les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR), selon des estimations de sources gouvernementales et civiles et qui se poursuivent pour le troisième jour consécutif.
Plus tôt samedi, des affrontements armés ont éclaté à Khartoum entre l’armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, du général Mohamed Hamdane Daglo, dit "Hemedti".
Les parties prenantes au processus politique au Soudan ont annoncé que la signature d'un accord final serait reportée sine die, en raison de la poursuite des tractations entre les militaires.
Déjà repoussée une première fois le 1er avril, la signature de l’accord de transition au Soudan, prévue le 6 avril, a été reportée une deuxième fois en raison de la reprise des pourparlers entre militaires.
Le 8 janvier dernier, un processus politique a été amorcé au Soudan entre les signataires de l'accord-cadre du 5 décembre 2022, à savoir ; le Conseil de Souveraineté au pouvoir et les forces civiles, notamment le mouvement "Liberté et changement - conseil central", pour parvenir à un accord qui pourrait résoudre la crise politique dans le pays.
L'opération vise à répondre à une crise qui dure depuis le 25 octobre 2021, le commandant de l'armée, Abdel Fattah Al-Burhan, ayant imposé des mesures d’exception, dont la dissolution du Conseil de Souveraineté et celui des ministres de transition et la déclaration de l'état d'urgence.