De la fumée s'élève au-dessus du village libanais de Shihine, à la frontière avec Israël, lors d'une frappe aérienne israélienne, le 22 janvier 2024.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré, lundi, qu'il n'y aurait pas de cessez-le-feu à la frontière avec le Liban avant le retour en toute sécurité des Israéliens dans leurs foyers au nord d'Israël.
"Israël ne cessera pas le feu tant qu'il ne pourra pas garantir le retour en toute sécurité des communautés du nord dans leurs foyers, après un changement de la situation sécuritaire le long de la frontière",
a déclaré Gallant lors d'une rencontre avec son homologue français Sébastien Lecornu, à Tel-Aviv.
"Quand bien même le Hezbollah viendrait à cesser le feu de façon unilatérale, il n'y aurait pas de cessez-le-feu pour Israël avant qu'il ne puisse garantir le retour en toute sécurité des habitants du Nord dans leurs foyers",
a-t-il ajouté dans des déclarations rapportées par le quotidien Yedioth Ahronoth.
Le ministre de la Défense israélienne a affirmé que Tel Aviv privilégiait une solution politique pour mettre fin au conflit avec le Hezbollah.
"Cela dit, nous nous préparons à instaurer une situation sûre pour le retour des habitants, y compris par des moyens militaires",
a déclaré Gallant, ajoutant:
"Une guerre dans le nord sera difficile pour Israël, mais elle sera dévastatrice pour le Hezbollah et pour le Liban".
La tension est vive le long de la frontière entre le Liban et Israël, avec des échanges de tirs intermittents entre les forces israéliennes et le Hezbollah. Il s'agit des affrontements les plus meurtriers depuis que les deux parties se sont livrées à une guerre à grande échelle, en 2006.
Les tensions frontalières ont éclaté à la suite de l'offensive militaire lancée par Israël contre la Bande de Gaza, en réponse à une attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas.
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