- 14.11.2024, jeudi
- 18:46
La secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques et la consolidation de la paix, Rosemary A. DiCarlo, assistant au dîner de gala 2017 du National Committee On American Foreign Policy, le 30 octobre 2017 à New York.
La situation générale au Moyen-Orient reste très dangereuse, a souligné lundi une responsable onusienne.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu une réunion à la demande de la Russie pour débattre des frappes américaines de représailles en Irak et en Syrie.
Lors de sa prise de parole à cette réunion, la secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques et la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, a déclaré que les tensions au Moyen-Orient ont touché plusieurs pays.
Elle a indiqué que le secrétaire général de l'ONU a mis en garde contre les risques d'une escalade des tensions et la possibilité d'une erreur de calcul, après les attaques du 7 octobre dernier.
Elle a fait observer que depuis octobre 2023, la région a connu des incidents quasi quotidiens, dont pas moins de 165 attaques contre des bases américaines en Syrie et en Irak.
DiCarlo a appelé toutes les parties à prendre du recul, à s'éloigner du précipice et prendre en considération les coûts humain et économique d'un possible embrasement régional.
La situation générale au Moyen-Orient reste très dangereuse.
La secrétaire générale adjointe de l'ONU pour les Affaires politiques a souligné la nécessité de mettre en œuvre une feuille de route politique pour parvenir à la stabilité régionale.
La responsable onusienne a appelé les membres du Conseil de sécurité à continuer de coopérer activement avec toutes les parties pour prévenir une nouvelle escalade et une aggravation des tensions qui sapent la paix et la sécurité régionales.
Samedi à l'aube, le Commandement central américain pour le Moyen-Orient (Centcom), a annoncé avoir lancé des frappes de représailles en Irak et en Syrie contre 85 cibles du corps des Gardiens de la révolution islamique, de son unité d'élite - Force al-Qods -, et de groupes armés pro-iraniens.
Les frappes américaines interviennent en riposte à une attaque contre une base américaine près de la frontière jordano-syrienne, qui a tué trois soldats américains et blessés 25 autres le week-end dernier. Washington a attribué cette attaque à la nébuleuse de groupes "Résistance islamique en Irak''.
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