M. Dahal a accordé son soutien, lors du vote parlementaire de la semaine dernière, à Ram Chandra Poudel pour la présidence, poste essentiellement protocolaire, bien que le politicien de 78 ans soit issu du parti d'opposition du Congrès népalais.
La décision le mois dernier de M. Dahal de s'engager pour M. Poudel lui a coûté le soutien du CPN (UML), son principal partenaire de coalition. Il s'attend à présent à un vote de confiance.
Il est devenu Premier ministre en décembre après avoir rompu son alliance avec le plus grand parti du Congrès népalais au profit du CPN (UML) et des six autres partis de cette coalition clé.
Le chef du CPN (UML), KP Sharma Oli, avait soutenu la candidature de M. Dahal au poste de Premier ministre en dépit d'une précédente querelle.
Mais deux mois après sa prise de fonctions, l'ancien rebelle maoïste a non seulement perdu ce partenaire clé, mais aussi plusieurs ministres, membres de deux autres partis.
M. Dahal peut à présent ranimer son alliance avec le Congrès népalais et rester au pouvoir.
La Cour suprême a été saisie d'une enquête sur les responsabilités de l'ancien chef de la guérilla maoïste, connu sous le nom de guerre de "Prachanda" ou "le féroce", pendant la guerre civile (1996-2006) qui a fait près de 17.000 morts et mis un terme à la monarchie.
Depuis, de fragiles alliances se font et se défont entre les trois partis dominants du Népal le Congrès népalais, le CPN (UML) et le CPN (MC).