Crédit Photo : MOHD RASFAN / AFP / Archive
Le ministre malaisien des communications, Fahmi Fadzil.
La Malaisie a ordonné aux géants de l'internet Meta et TikTok de présenter des plans pour lutter contre les contenus en ligne jugés préjudiciables, ont annoncé mardi les autorités, après que le pays à majorité musulmane ait signalé une hausse des contenus choquants sur les réseaux sociaux.
Le gouvernement a recensé plus de 50.000 cas de ce type sur divers réseaux sociaux, notamment Facebook (groupe Meta) et TikTok sur le seul premier trimestre de cette année, a indiqué la police nationale et la Commission des communications et du multimédia dans un communiqué.
Sur l'ensemble de l'année dernière, le nombre de cas était d'environ 43.000, ont-ils ajouté.
Sans donner d'exemples précis, les autorités se sont dites particulièrement préoccupées par les publications liées à la race, à la religion et à la royauté, sujets très sensibles en Malaisie.
Lundi, Meta et TikTok ont participé à une réunion dirigée par le ministre malaisien des Communications, Fahmi Fadzil. Les deux entreprises ont été invitées à intensifier leurs efforts de surveillance, notamment en supprimant les publications liées aux escroqueries et aux jeux illégaux.
"TikTok et Meta ont été invités à fournir un plan d'amélioration et une stratégie avec des détails complets, comme convenu lors de la réunion"
, selon le communiqué.
Il n’a pas été fixé de délai ni précisé quelles seraient les sanctions si les entreprises concernées ne respectaient pas ces demandes. Le gouvernement malaisien a déjà reproché à ces deux sociétés de ne pas supprimer rapidement ce qu'il considérait comme un contenu préjudiciable.
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