Le Parlement chinois, soumis à l'autorité du Parti communiste (PCC) au pouvoir, a adopté mercredi un texte censé muscler la réponse de la Chine face aux pressions étrangères et qui donne notamment une base légale aux mesures de représailles.
Principal responsable des questions diplomatiques au sein du PCC, M. Wang occupe de ce fait un rang hiérarchique supérieur au ministre des Affaires étrangères, Qin Gang.
La lutte contre les sanctions étrangères n'est pas le seul intérêt de cette loi, qui reste globalement vague, indique à l'AFP le juriste Moritz Rudolf, spécialiste de la Chine à la faculté de droit de Yale (Etats-Unis).
Le texte est largement perçu comme une réponse aux Etats-Unis, qui multiplient les coups contre la Chine en particulier dans le secteur technologique.
Ces dernières années, Washington a mis sur liste noire des entreprises chinoises pour les couper des chaînes d'approvisionnement en technologies américaines, dont les puces les plus avancées.