Les prochaines manifestations ont déjà suscité l'inquiétude des commerçants de la capitale, Nairobi, qui devraient être nombreux à fermer leurs boutiques à mesure que la tension monte.
Il s'est toutefois engagé à protéger tous les participants aux manifestations de même que ceux qui n'y prendront pas part.
Le ministre de l'intérieur, Kithure Kindiki, a également assuré les Kenyans que la police protégerait les droits de tous les citoyens, qu'ils participent aux manifestations ou qu'ils poursuivent leurs activités quotidiennes.
Kindiki a exhorté les manifestants à exercer leur droit constitutionnel de manifester dans le calme et le respect des droits d'autrui.
Les deux autres revendications d'Odinga comprennent la suspension du processus de nomination des nouveaux commissaires électoraux et le contrôle des serveurs de la commission électorale.
Bien qu'elles soient motivées par des préoccupations de différentes natures, des manifestations organisées par l'opposition sont prévues le 20 mars dans six pays africains, dont le Kenya, le Nigeria, le Sénégal, la Gambie, la Tunisie et l'Afrique du Sud.