France: La Justice accorde la semi-liberté à l'un des membres du "commando Erignac"

19:2823/02/2023, Perşembe
MAJ: 23/02/2023, Perşembe
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 Yvan Colonna (G) et Pierre Allessandri (D). Crédit Photo: AFP
Yvan Colonna (G) et Pierre Allessandri (D). Crédit Photo: AFP

Alain Ferrandi, condamné à la perpétuité, est incarcéré depuis 1999 pour l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac.

La Justice française a accordé, ce jeudi, un régime de semi-liberté à Alain Ferrandi, l'un des trois membres du
"commando Erignac".

Selon l'information rapportée par Le Monde, la décision émanant du tribunal d’application des peines antiterroristes (Tapat) soumet le membre du commando, auteur de l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac, à une période probatoire d'un an, qui lui permettrait une libération conditionnelle.


Alain Ferrandi, âgé de 62 ans, était incarcéré depuis mai 1999 avant d'être condamné à la perpétuité en juillet 2003. Il purge sa peine à la prison de Borgo (Haute-Corse), où il a été transféré en avril 2022, dans un contexte de colère en Corse, suite au meurtre d'Yvan Colonna, l'un des trois membres du "commando Erignac", agressé le 2 mars 2022, à la maison d'arrêt d'Arles et décédé le 21 mars, des suites de ses blessures.


Cette décision judiciaire de mise en semi-liberté d'Alain Ferrandi intervient dans un contexte de reprise du dialogue entre le gouvernement français et les dirigeants corses, alors qu'une nouvelle réunion est prévue au ministère de l'Intérieur, ce vendredi.


Le Monde rapporte que la décision du tribunal d’application des peines antiterroristes reste suspendue à l’accord du Parquet national antiterroriste (PNAT) qui a dix jours pour interjeter appel.


Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait effectué, la semaine dernière, une visite de deux jours en Corse, pour
"échanger sur l'avenir"
politique de l'Île de Beauté.

Pour rappel, en juillet 2022, Gérald Darmanin avait lancé un cycle de concertations sur l'avenir institutionnel de la Corse, avant d'annuler deux visites prévues en octobre et décembre, dans un contexte de tensions renforcées suite à un nouveau refus de la Justice française d'octroyer un régime de semi-liberté à Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, les deux derniers membres du "commando Érignac", et qui étaient libérables depuis 2017.


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