Les membres du groupe "Danske Patrioter" ont scandé des slogans Islamophobes et ont procédé à un autodafé du livre saint des musulmans.
Lors de la manifestation, la police assurait la sécurité.
Alors que les atteintes au Coran se poursuivent au Danemark et en Suède, autoriser ces provocations suscite des réactions.
Rasmus Paludan, un leader danois d'extrême droite, a brûlé un exemplaire du Coran devant l'ambassade de Türkiye à Stockholm le 21 janvier, et devant l’ambassade de Türkiye à Copenhague le 27 janvier.
Salwan Momika, réfugié originaire d'Irak, a également brûlé un exemplaire du Coran devant la grande mosquée de Stockholm le 28 juin, premier jour de l'Aïd al-Adha.
Celui-ci a par ailleurs piétiné le livre saint des musulmans et le drapeau irakien devant l’ambassade irakienne à Stockholm le 20 juillet, tandis que la police assurait la sécurité.
D’autre part, un groupe islamophobe et ultra-nationaliste au Danemark a attaqué le drapeau turc et le Coran devant l'ambassade de Türkiye à Copenhague depuis le mois d’avril.
Les membres du groupe en question ont brûlé un exemplaire du Coran devant les ambassades irakienne le 21 juillet, iranienne et irakienne le 24 juillet, à Copenhague. Ces individus ont en outre procédé à un autodafé du Coran devant les ambassades d'Égypte et de Türkiye à Copenhague le 25 juillet. Le groupe a également brûlé le Coran devant une mosquée à Copenhague le 28 juillet et devant les ambassades de Türkiye, d'Irak, d'Égypte et d'Arabie saoudite à Copenhague le 1er août.
Ces attaques contre le Saint Coran se sont également poursuivies le 31 juillet, le jour de la réunion ministérielle extraordinaire de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), consacrée aux incidents récurrents d'autodafé d'exemplaires du Coran en Suède et au Danemark.
De nombreux pays, notamment la Türkiye, ont réagi au fait que ces actes ont été commis sous la protection de la police et avec l'autorisation des autorités.
Le 25 juillet, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution qui déplore toutes les atteintes aux livres saints, les qualifiant de violation du droit international.