Dans la nuit de dimanche à lundi, deux hommes armés ont tiré au fusil automatique sur trois maisons du village isolé de Dangri.
L'attaque a fait quatre morts parmi les habitants, a déclaré à la presse l'officier de police Mukesh Singh.
Cinq autres personnes ont été blessées dans les tirs.
La police et les forces de sécurité se sont lancées à la poursuite des assaillants dans la zone proche de la ligne de contrôle divisant le Cachemire, entre l'Inde et le Pakistan.
Environ un demi-million de soldats indiens sont déployés au Cachemire. Sa partie sud, Jammu, à dominance hindoue, est relativement paisible.
Lundi matin, deux personnes, dont un enfant de sept ans, ont succombé aux blessures causées par une explosion près de l'une des maisons, a déclaré à l'AFP un autre officier de police, sous couvert de l'anonymat, n'étant pas autorisé à parler aux médias.
Un engin non explosé, retrouvé à proximité, a été neutralisé par une équipe de spécialistes, a déclaré M. Singh.
Ces violents incidents font suite à un affrontement armé qui a eu lieu entre les forces gouvernementales et des rebelles présumés voyageant à bord d'un camion, à un poste de contrôle à Jammu.
Selon la police, quatre rebelles présumés ont été tués au cours de l'échange de tirs qui a suivi. Le chauffeur du camion a réussi à prendre la fuite.
Selon des responsables, au moins 172 militants présumés et 26 membres des forces armées ont été tués dans des combats l'an dernier.
Le Cachemire, région himalayenne revendiquée par l'Inde et le Pakistan, a été le théâtre de plusieurs guerres pour son contrôle depuis la partition de l'empire britannique des Indes en 1947.
Depuis plus de trois décennies, les soldats indiens combattent différents groupes séparatistes, réclamant l'indépendance du Cachemire ou sa fusion avec le Pakistan, combattent les soldats indiens.
Des dizaines de milliers de civils, de soldats et de rebelles sont morts dans ces combats.
L'Inde accuse son grand rival de soutenir les rebelles séparatistes.
Les tensions se sont exacerbées au Cachemire sous contrôle indien depuis que New Delhi a imposé, en août 2019, son autorité directe sur le territoire.