Des actions menées par les forces armées sahéliennes ont mis hors d’état de nuire plusieurs centaines de terroristes. La peur a-t-elle changé de camp au Sahel ? Les dernières informations qui viennent du front ne sont pas loin de le confirmer.
Le week-end dernier, les forces de défense des pays du Sahel, notamment du Burkina et du Mali ont infligé des défaites mémorables aux groupes terroristes.
Drones de surveillance turcs de type TB2 en action
Dans la matinée du dimanche 14 janvier, une colonne de plusieurs centaines de terroristes a été aperçue dans le nord du Burkina, à la frontière avec le Mali grâce aux drones de surveillance turcs de type TB2 acquis auprès du fabricant Baykar.
Alliance des Etats du Sahel (AES)
Depuis septembre 2023, le Mali, le Burkina et le Niger forment l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Un bloc dont l’objectif premier est de lutter efficacement contre les groupes terroristes dans la zone des "trois frontières", plus connue sous le nom de Liptako-Gourma.
Car, les autorités burkinabè ont empêché la fuite de plusieurs dizaines de terroristes vers le territoire malien et déjouer d’éventuels projets d’attaques contre des emprises de l’armée malienne.
"Intense travail de renseignement"
De son côté, le Mali a aussi mené des frappes le même jour dans la région de Ménaka, dans le nord-est du pays.
Selon l'État major, les forces armées ont procédé à deux frappes à Inkadewane, à 65 kilomètres au nord de Ménaka, neutralisant du coup deux véhicules et une dizaine d’occupants avant de détruire une importante quantité de matériels de guerre.
Cette opération qui se poursuit d’après les forces armées maliennes, est la réponse des armées maliennes contre les nombreux massacres perpétrés dans cette région par Daesh et s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique de l’Etat visant à reconquérir le territoire national.
Une grande victoire de la coopération avec la Türkiye d’où la décision de Bamako de renforcer sa flotte d’un nouveau lot de drones remis à l’armée en début d’année lors d'une cérémonie présidée par le colonel Assimi Goïta, chef de l'Etat malien.