JO de Paris 2024: La nageuse Ariarne Titmus déplore la "saleté" au village olympique de Paris

10:3018/08/2024, dimanche
MAJ: 18/08/2024, dimanche
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L'Australienne Ariarne Titmus, médaillée d'argent, célèbre la cérémonie du podium de l'épreuve féminine du 800 m nage libre lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l'Arena Paris La Défense à Nanterre, à l'ouest de Paris, le 3 août 2024.
Crédit Photo : Jonathan NACKSTRAND / AFP
L'Australienne Ariarne Titmus, médaillée d'argent, célèbre la cérémonie du podium de l'épreuve féminine du 800 m nage libre lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l'Arena Paris La Défense à Nanterre, à l'ouest de Paris, le 3 août 2024.

Ariarne Titmus, championne olympique en natation, a révélé les difficultés rencontrées au village olympique de Paris 2024, soulignant les obstacles à surmonter au quotidien.

Dans une interview accordée à la télévision australienne, Ariarne Titmus a décrit une situation loin de l'image idyllique souvent associée au village olympique.


"Nos draps ont été changés après la première nuit que nous avons passée là-bas. Ensuite, ils n'ont pas été changés pendant le reste de notre séjour. Nous vivions dans la saleté",
a-t-elle affirmé.

Selon elle, ces conditions ne permettaient pas aux athlètes de se concentrer pleinement sur leurs performances.


Bien qu'elle ait réussi à décrocher l'or sur le 400 mètres nage libre et l'argent sur le 200 mètres, la nageuse australienne a estimé que la vie au village n'était pas idéale pour des performances sportives de haut niveau.

Malgré son expérience marquée par des moments d'inconfort, Ariarne Titmus a tenu à souligner les efforts de l'équipe australienne pour améliorer les conditions de vie de ses athlètes. Parmi ces efforts, des matelas spécifiques lui avaient été fournis par son sponsor, évitant ainsi d'utiliser ceux du village qu'elle a comparés à "des fils de pêche emmêlés".


Elle a ajouté:


Les matelas qui se trouvaient là étaient comme des fils de pêche emmêlés, et en trois secondes, ils étaient comme trois parties qui s'assemblaient.

Ces matelas se composaient de plusieurs sections assemblées, plutôt que d'une seule pièce.


L'athlète australienne a tenu à préciser que
"le village n'est pas aussi glamour que les gens le pensent"
. Au-delà des conditions matérielles, la nageuse a également mentionné la popularité des échanges de pin's entre athlètes, une tradition des Jeux olympiques.

Les critiques de Titmus sur les conditions de vie au village olympique posent la question de l'adéquation de ces infrastructures pour soutenir les athlètes dans leurs performanc

Si les Jeux olympiques restent un événement exceptionnel, ces témoignages rappellent que les athlètes ne sont pas uniquement confrontés aux défis sportifs, mais également à des défis logistiques et matériels qui peuvent affecter leur préparation mentale et physique.


Les conditions dans lesquelles se sont tenus les Jeux olympiques de Paris cet été ont été fortement critiquées par un grand nombre d'athlètes et de fédérations, qu'il s'agisse des gaffes et polémiques ayant accompagné la tenue de ces Jeux ou encore de la pollution de la Seine qui a accueilli diverses épreuves sportives.


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