- 25.11.2024, lundi
- 20:01
Des médecins s'occupent d'un enfant Palestinien en bas âge gravement blessé à la suite d'un bombardement israélien sur al-Bureij dans un service de l'hôpital des Martyrs d'Aqsa à Deir el-Balah, dans le centre de Gaza, en Palestine, le 4 juin 2024.
Les "attaques indiscriminées" de Tel-Aviv contre les femmes et les enfants palestiniens sont "incontestablement des crimes de guerre israéliens", a déclaré le responsable d'une ONG norvégienne.
Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés a déclaré:
Il est obscène de continuer à faire la guerre dans des camps de réfugiés.
"Même si le Hamas a commis le crime de guerre de cacher des combattants parmi les civils déplacés, ces attaques continues et indiscriminées qui tuent des dizaines de femmes et d'enfants sont incontestablement des crimes de guerre israéliens"
, a-t-il ajouté.
Ses propos interviennent alors qu'au moins 39 Palestiniens déplacés ont été tués, jeudi, lors d'une frappe aérienne israélienne sur une école abritant des milliers de personnes déplacées dans le camp de réfugiés de Nuseirat, au centre de la Bande de Gaza, d'après les autorités de l'enclave palestinienne assiégée.
Israël poursuit son offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, en dépit d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.
Près de 36 600 Palestiniens ont été tués depuis lors à Gaza, la grande majorité étant des femmes et des enfants, tandis que plus de 83 000 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Quelque huit mois après le déclenchement de la guerre israélienne, de vastes pans de la Bande de Gaza sont réduits à l'état de ruines et soumis à un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour
"crime de génocide"
devant la Cour internationale de justice (CIJ), laquelle, dans sa dernière ordonnance, a enjoint Tel-Aviv de mettre immédiatement fin à ses opérations dans la ville de Rafah, au sud de la Bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens ont trouvé refuge avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai dernier.
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