Cette annonce survient au lendemain d'une attaque meurtrière menée par le mouvement pro-iranien, marquant une escalade majeure dans le conflit.
Nous continuerons à frapper le Hezbollah dans toutes les régions du Liban, y compris Beyrouth.
Le même jour, une frappe israélienne a tué 21 personnes dans le village chrétien d'Aïto, dans le nord du Liban, selon le ministère libanais de la Santé. Il s'agit de la première frappe dans cette zone, jusqu'ici épargnée par les bombardements israéliens, généralement concentrés dans les bastions du Hezbollah dans le sud et l'est du Liban.
Le Hezbollah, de son côté, a riposté en ciblant des bases militaires israéliennes et en lançant une salve de roquettes vers Safed, dans le nord d'Israël.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a informé les États-Unis qu'Israël réagirait fermement à l'attaque contre la base de Binyamina. Cette déclaration survient alors que le conflit s'intensifie non seulement avec le Hezbollah, mais aussi dans la bande de Gaza, où les frappes israéliennes ont causé des pertes humaines importantes.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a lancé un appel à la protection des infrastructures médicales au Liban, signalant que des frappes israéliennes avaient touché des personnels soignants.
Parallèlement, les tensions montent entre Israël et la FINUL, la force de maintien de la paix de l'ONU déployée dans le sud du Liban.
Le conflit entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas, s'inscrit dans un contexte régional tendu, notamment avec l'Iran. Les États-Unis ont déployé un système de défense antimissile en Israël en soutien à leur allié, tandis que la guerre dans la Bande de Gaza continue de faire des milliers de victimes.