Drones équipés de scanners thermiques, bateaux avec caméras infrarouges, hydrophone... Tous les moyens sont dépêchés pour tenter de percer le mystère qui captive le monde entier depuis des générations.
Les chercheurs pensent que les scanners thermiques pourraient permettre d'identifier toute anomalie tandis que l'hydrophone détectera les cris inhabituels sous l'eau du loch de 56 km2, dont la profondeur atteint 240 mètres.
La présence d'un monstre dans le Loch Ness est une légende qui remonte à l'Antiquité: des gravures sur pierre réalisées par les Pictes qui vivaient alors dans la région représentent une bête mystérieuse dotée de nageoires.
Les scientifiques du Musée d'histoire naturelle expliqueront plus tard que les traces avaient été réalisées avec un porte-parapluie ou une fausse patte d'hippopotame.
En 1934, le médecin anglais Robert Wilson prend ce que l'on a ensuite appelé la "photo du chirurgien", une image qui semble représenter la tête et le cou allongé de Nessie émergeant de l'eau.
La photo, publiée dans le Daily Mail, est un canular mais propulse le monstre du Loch Ness au rang de célébrité internationale.
Selon le Loch Ness Centre, plus de 1.100 observations officielles de Nessie ont été recensées à ce jour, et le monstre rapporte chaque année des millions de livres sterling à l'économie écossaise grâce au tourisme.
Au fil des ans, scientifiques et amateurs ont tenté de trouver des preuves de la présence d'un gros poisson dans les profondeurs du loch, tandis que certains ont suggéré que le monstre pourrait être un reptile marin préhistorique comme un plésiosaure.
En 1972, le Loch Ness Investigation Bureau a entrepris les plus grandes recherches dans le loch à ce jour, en vain.
En 2018, des chercheurs ont mené une étude ADN sur le Loch Ness afin de déterminer quels organismes vivent dans ses eaux. Rien n'a jamais été trouvé, à part de nombreuses anguilles.