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Nokia réenclenche le mouvement de licenciements dans la tech

Les 14 000 suppressions de postes annoncées jeudi par le finlandais Nokia s'inscrivent dans la vague de licenciements qui a frappé la "tech" mondiale début 2023, en particulier les géants américains.

18:40 - 19/10/2023 Perşembe
MAJ: 19:09 - 19/10/2023 Perşembe
AFP
Crédit photo: Jussi Nukari / Lehtikuva / AFP
Crédit photo: Jussi Nukari / Lehtikuva / AFP

Le site internet TechCrunch a calculé que le secteur avait vu disparaître 240 000 emplois au cours des trois premiers trimestres de 2023, soit 50 % de plus que sur l'ensemble de 2022. Ce mouvement, qui a concerné des groupes de toute taille, s'est cependant ralenti depuis l'été.


Nokia


Le géant finlandais des télécoms a annoncé qu'il allait supprimer jusqu'à 14 000 postes pour affronter le ralentissement de l'activité dans les infrastructures mobiles, lié au freinage des investissements des opérateurs en Amérique du Nord dans la 5G.

LinkedIn


Le réseau social professionnel aux 950 millions de membres, racheté par Microsoft en 2016, a annoncé depuis le début de l'année la suppression d'un total de 1 400 emplois.


Epic Games


Pour redresser ses comptes, le groupe de jeux vidéos Epic Games, éditeur du célèbre jeu Fortnite, a annoncé en septembre le licenciement de 16 % de son personnel, soit environ 830 personnes.


Meta


Après déjà 11 000 licenciements en novembre 2022, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp a annoncé en mars la suppression de 10 000 postes supplémentaires. Le groupe comptait environ 71 469 salariés fin juin, contre 86 500 fin 2022.


Alphabet


La maison mère de Google et YouTube a annoncé le 20 janvier la suppression d'environ 12 000 postes dans le monde, soit un peu plus de 6 % de ses 187 000 employés. Fin juin 2023, le groupe comptait 181 798 employés. Sundar Pichai, patron d'Alphabet, avait estimé que la conjoncture contraignait son groupe à réduire ses effectifs, après deux années de forte croissance où il avait beaucoup embauché.


Microsoft


Le géant informatique américain Microsoft, invoquant l'incertitude économique et les changements de priorités de ses clients, a annoncé en janvier qu'il allait licencier environ 10 000 employés au premier trimestre, soit un peu moins de 5 % de ses 221 000 salariés. En juillet, le groupe a annoncé d'autres réductions d'emplois. La firme de Redmond (État de Washington) avait déjà procédé à deux séries de licenciements en 2022, une en juillet sur moins de 1 % des effectifs, et une deuxième en octobre qui visait moins de 1 000 personnes.


Amazon


Le géant du commerce en ligne a annoncé en janvier qu'il allait supprimer "un peu plus de 18 000" emplois dans le monde, y compris en Europe. Le plan de licenciements doit concerner principalement les magasins gérés par le groupe et les ressources humaines. Le groupe avait recruté à tour de bras pendant la pandémie de Covid-19 pour répondre à l'explosion de la demande, doublant ainsi ses effectifs mondiaux entre début 2020 et début 2022. Il employait fin septembre 1,54 million de personnes.


X (Twitter)


À peine racheté par Elon Musk, Twitter a entamé en novembre 2022 une vague de licenciements massifs, remerciant abruptement la moitié de ses 7 500 employés. Entre plans sociaux, mises à pied et démissions, la société rebaptisée X ne compte plus que 1 500 salariés, selon sa directrice générale Linda Yaccarino en août.


Snapchat


Snap, maison mère de l'application de messagerie Snapchat, a annoncé en août 2022 une restructuration conduisant à la suppression d'environ 20 % des effectifs, soit plus de 1 200 employés. Snapchat, qui compte un nombre croissant d'utilisateurs (375 millions quotidiens), est malgré tout en difficulté. Le groupe a vu son chiffre d'affaires augmenter de seulement 12 % en 2022, soit sa plus faible croissance depuis l'entrée en Bourse en 2017, et ses pertes nettes tripler à 1,43 milliard de dollars.


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