La France rappelle, par ailleurs, que le déplacement forcé d'une population civile constitue un crime de guerre au sens du droit international.
Depuis le 7 octobre, l'offensive israélienne menée sur la bande de Gaza a tué près de 35 000 Palestiniens, dont la plupart sont des femmes et des enfants.
Près de sept mois après le début de la guerre israélienne, de vastes agglomérations de Gaza sont désormais en ruine, contraignant 85 % de la population de l'enclave au déplacement interne, sur fond d'état de siège paralysant l'entrée de nourriture, d'eau potable et de médicaments, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice, qui a stipulé dans sa décision rendue en janvier dernier qu'il était “plausible“ qu'Israël est en train de commettre un génocide à Gaza et a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin à de tels actes et de prendre des mesures pour garantir l'arrivée de l'aide humanitaire aux civils.