Les élections locales ont lieu dans quelques jours. Il ne s'agit certainement pas d'une élection de "survie". Nous déciderons qui ramassera les ordures, qui nettoiera les rues, qui assurera l'écoulement de l'eau, qui gérera les transports publics. Nous apposerons notre empreinte sur le candidat qui rendra nos villes plus belles, plus fiables et plus paisibles.
En Türkiye, les électeurs votent en toute connaissance de cause. Bien que certaines personnes aient l'habitude d'insulter les électeurs qui ne votent pas pour eux en les traitant d'"ignorants", d'"incultes", d'"intéressés", le peuple, avec sa grande prudence, sa profonde sagesse, son esprit non pollué et son esprit clair, sait comment distinguer le bon grain du mauvais dans chaque élection et faire le meilleur choix. Bien que des bulletins de vote différents soient placés devant les électeurs lors des élections générales et locales, ils votent en faisant l'évaluation la plus sensible de chacun d'entre eux et révèlent un résultat et un équilibre qui surprendront les sociologues et les politologues.
Il ne reste que peu de temps avant les élections et l'esprit des électeurs s'est largement éclairci. Néanmoins, quelques rappels s'imposent :
Tout d'abord, le taux de participation est important. Soulignons que ne pas se rendre aux urnes avec des excuses telles que "de toute façon, c'est une élection locale", "de toute façon, celui-ci gagnera", "de toute façon, rien ne changera", etc. est une fuite de responsabilité.
Deuxièmement, et surtout, puisqu'il ne s'agit pas d'une élection générale, rappelons qu'il serait plus juste de voter pour les candidats dont on pense qu'ils serviront mieux la ville en se débarrassant autant que possible de l'appartenance à un parti, de l'identité, de l'idéologie, du mode de vie et d'autres facteurs qui déterminent le comportement électoral. Dans ce contexte, voter pour des candidats et des partis qui ont peu de chances de gagner, uniquement en raison de leur appartenance, de leur identité, de leur idéologie, de leur mode de vie ou de leurs habitudes, de leur fanatisme, de leur partisannerie, de leur réaction-enseignement, serait un gaspillage de voix.
Une autre question se pose : Le "maire en harmonie avec le gouvernement central", que le président Erdoğan exprime fréquemment depuis des années, est une véritable opportunité pour la ville. Il n'est pas nécessaire de déformer cela. Il ne s'agit pas d'une discrimination entre les municipalités, mais de la possibilité de bénéficier d'un large réservoir d'expériences et de réaliser plus rapidement des projets avec le gouvernement central.
Il ne fait aucun doute que le résultat des élections locales renforcera encore le pouvoir et la confiance en soi du gouvernement. À partir du 1er avril, la Türkiye laissera derrière elle l'agenda électoral et se retrouvera seule face à deux problèmes majeurs : La lutte contre l'inflation et les tensions internationales, qui ont été exacerbées par l'attaque terroriste en Russie. La Türkiye sortira de cette période difficile sans dommages et avec succès grâce à un gouvernement stable et fort et à une politique intérieure sereine. Les élections passées, les initiatives turques visant à empêcher le génocide en cours à Gaza et à fournir de l'aide aux habitants de la Bande de Gaza prendront de l'ampleur. Par conséquent, l'augmentation du soutien accordé à l'Alliance du peuple du 14 mai le 31 mars contribuera à surmonter facilement la période difficile qui s'annonce.
En résumé : Participons aux élections sans aucune excuse, rendons-nous aux urnes. Ne gaspillons pas nos voix en votant pour des candidats et des partis qui ont peu de chances de gagner. Soutenons les candidats qui s'entendront avec le gouvernement. Soutenons à nouveau fermement l'Alliance du peuple et aidons-la à surmonter la période difficile qui s'annonce.
